"Observer une jeune femme qui dort retarde la misogynie."
-José Artur.
J'aime jouer avec toi. Cela faisait longtemps que ces frissons ne m'avaient pas parcouru.
Quand les joues rougissent un peu et que les yeux se croisent, quand l'alcool monte et
que la chair s'embrase, quand la peau se tend, quand les mains se cherchent, je sais que
le même tremblement nous anime. Nous ne sommes pas les plus belles âmes que l'on ait
pu concevoir ; écorchés, méfiants et orgueilleux comme des diables. Je crois que c'est pour
ça que je t'aime bien ; la même violence, le même désir de briser comme on nous a brisé
nous fait survivre. J'aime croiser ton regard puis le détourner, j'aime me battre avec toi,
j'aime quand mes doigts t'effleurent, j'aime cet air de reviens-y dans ton regard quand
tout s'arrête. Le souffle court, les cheveux défaits et le sang brûlant, j'attends
que le jeu se termine enfin.
Quand les joues rougissent un peu et que les yeux se croisent, quand l'alcool monte et
que la chair s'embrase, quand la peau se tend, quand les mains se cherchent, je sais que
le même tremblement nous anime. Nous ne sommes pas les plus belles âmes que l'on ait
pu concevoir ; écorchés, méfiants et orgueilleux comme des diables. Je crois que c'est pour
ça que je t'aime bien ; la même violence, le même désir de briser comme on nous a brisé
nous fait survivre. J'aime croiser ton regard puis le détourner, j'aime me battre avec toi,
j'aime quand mes doigts t'effleurent, j'aime cet air de reviens-y dans ton regard quand
tout s'arrête. Le souffle court, les cheveux défaits et le sang brûlant, j'attends
que le jeu se termine enfin.